Conférence de Pierre Rabhi – TEDx Paris 2011

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Retour sur une conférence donnée par Pierre Rabhi en 2011, à l’espace Cardin à Paris. Il y relate son enfance en Algérie avec ses frères et son père forgeron, sa venue en France avec une famille d’adoption catholique, sa double culture franco-algérienne, la découverte d’une condition ouvrière aliénante, le retour à la terre en Ardèche, son engagement pour une société plus respectueuse des hommes et de la nature… Il est l’un des pères de l’agroécologie. Ecrivain et philosophe, il donne ici une extraordinaire leçon de vie.

Il interroge notamment sur l’aliénation fondamentale de l’être humain, sur l’importance de reconquérir sa liberté afin de faire de sa vie ce qu’on veut et non ce qui a été déterminé par un système. Il appelle à se libérer du superflus pour une vie épanouissante, pour retrouver la liberté d’un développement personnel. Il évoque la nécessite d’aller vers une civilisation de la modération, organisée autour de l’humain et de la nature en un fonctionnement réduisant les disparités. Selon ses mots, la vie a une valeur inestimable ; lui donner un prix, c’est la profaner.

TEDx Paris le 15 janvier 2011 à l’Espace Pierre Cardin.

A propos de Pierre Rabhi et des projets qu’il a initiés

Les conférences TED (Technology, Entertainment and Design) ont été lancées en 1984 sur les thèmes de la technologie, du divertissement et du design. Aujourd’hui, elles se sont diversifiées en s’ouvrant à une multitude de communautés et d’initiatives à travers le monde, afin d’explorer des domaines variés tels que la science, les affaires, l’éducation, les arts, et aborder les grands défis mondiaux.

« L’objectif de la Fondation TED est de favoriser la diffusion de grandes idées. Elle vise à fournir une plate-forme pour les penseurs, les visionnaires et les enseignants, afin que les gens du monde entier puissent mieux comprendre les grands défis auxquels le monde est confronté et nourrir le désir d’aider à créer un avenir meilleur. Au cœur de cet objectif, se trouve la conviction qu’il n’y a pas de plus grand levier pour changer le monde que la force d’une idée. »

A propos de la fondation

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